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Espace Ecriture
1 février 2019

RENAISSANCE D’UN GRAND CLASSIQUE PELIKAN 120

Pelikan 120

On connaît bien Pelikan dans les pages du « Stylographe » …

On sait ainsi que la firme de Hanovre, dont la production de stylos a débuté en 1929, s’inspire depuis quelques années de ses modèles passés pour le plus grand plaisir des amateurs. Les fameux Pelikan 100 des débuts ont ainsi donné lieu à de belles « répliques » qui permettent à chacun d’écrire avec un stylo moderne et fiable mais fidèle aux lignes des années 1930.

Pelikan poursuit l'exploration de son histoire pour s’arrêter en 1955, année où le Pelikan 120 est lancé. Il s'agit d'une version simplifiée du Pelikan 140. Sa plume est en acier et son corps vert uni alors que le 140 dispose d'une pointe en or 14 carats et d'un corps strié vert transparent. Le 120 met en œuvre le fameux piston, système de remplissage inventé par Pelikan en 1929.

Le 120N (pour nouveau) que je teste aujourd'hui diffère toutefois quelque peu de son ancêtre. Il est légèrement plus grand, en particulier le manchon vert du corps, cependant que le bouton du piston est un peu plus court. Pour le reste, on retrouve avec plaisir la ligne simple, aux extrémités arrondies, du modèle historique. Malgré sa croissance indéniable, le 120 reste un stylo assez compact qui prendra peu de place dans une poche ou un sac à main.

Le capuchon est noir. Il porte, gravé à son sommet, le fameux logo figurant un pélican dans son nid avec ses petits et la célèbre agrafe en forme de bec de pélican vu de face. Il comporte également une fine bague qui vient renforcer sa lèvre.

Je dévisse le capuchon et je retrouve une section en résine noire, légèrement évasée vers le bas pour plus de confort, et un corps vert sapin, opaque et ne comportant pas de niveau d'encre visible, fidèle en cela au 120 d'origine...

À l'extrémité du corps, le bouton de manœuvre du piston est noir et de forme oblongue. Je regrette que le corps et cette extrémité présentent un léger décalage, le diamètre du premier étant légèrement supérieur à celui de la seconde. Le 120 d'époque ne comportait pas ce décrochage qui rompt légèrement la ligne du stylo.

L'ensemble est léger et équilibré, que l'on poste ou non le capuchon en position d'écriture. Toutes les mains se feront à ce Pelikan 120, dont on sent, avant même de l'avoir utilisé, qu'il fera un bon compagnon d'écriture au quotidien. Je remplis le réservoir à l'aide de ce piston au maniement doux, comme de coutume chez Pelikan, et vais enfin pouvoir tester les capacités de cette plume en acier plaqué or de largeur EF (extra-fine).

Je ne suis pas habituellement un grand amateur de plumes EF. Elles sont parfois capricieuses et accrochent les papiers dont le grain serait un peu épais. Parfois... Mais pas chez Pelikan...

Cette petite plume réussit l'exploit de tracer des lignes très fines dans la douceur. La pointe d'iridium est, comme toujours chez Pelikan, parfaitement polie et assure ainsi un réel confort sur le papier. Tous les amateurs d'écriture "filaire" ou de tous petits caractères y trouveront donc leur compte avec bonheur. Si cette plume ne présente pas de flexibilité particulière, elle offre le sérieux et la compétence de la maison allemande et est ainsi parfaitement fidèle aux caractéristiques de celle de 1955.

Une fois encore, Pelikan a revisité son passé avec talent et permet aux nostalgiques (et à ceux qui ne le sont pas d'ailleurs) de goûter aux charmes de l'ancien pour un prix tout à fait abordable.

Autant de raisons de craquer, tout en conservant quelques disponibilités pour les futurs modèles extraits des archives de Pelikan.

JEAN BUCHSER

 

Extrait du numéro 51 LE STYLOGRAPHE

 

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