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Espace Ecriture
18 janvier 2019

L’INGEGNO SCRITTORIO de Léonard d Vinci réalisé par OMAS

OMAS INGEGNO SCITTORIO (2)

Le pouvoir de créer la beauté est sans doute le plus admirable des dons de l'homme et si l'art est né bien avant l'écriture, celle-ci n'en demeure pas moins le témoin des civilisations. Omas veut y participer.

Par le rêve, l'écriture permet de remonter le temps jusqu'aux origines. Par l'art, l'écriture peut devenir œuvre, le trait devenir chef d'œuvre. Pour Roland Barthe : "Écrire n'est pas seulement une activité technique, c'est aussi une pratique corporelle de jouissance". Des calames qui posèrent l'encre sur les papyrus d'Egypte, des pinceaux qui firent naître la calligraphie chinoise, des plumes d'oie qui allaient noircir les parchemins archivés en codex au Moyen Age, tels furent les premiers objets d'écriture de l'humanité...

Omas et l'écriture, cadeau de l'humanité. Déjà la plume d'oie offrait ce qui était impossible au calame et qui demeurera la norme du tracé des lettres pour tous les écoliers jusqu'au milieu du XXème siècle l'élégance du plein et du délié, une combinatoire où se mêlent la danse de la main et la grâce du dessin. La priorité du copiste, de l'écrivain public, du clerc ou de l’épistolier consista à bien la choisir. La première tâche de l'artiste la borna à ne jamais le trahir. Seul Léonard de Vinci, initiateur de la Renaissance, homme symbole du deuxième millénaire, pouvait illustrer à la perfection le trait d'union entre l'art, la science et la littérature. Ainsi qu'en témoignent ses écrits et ses étonnants carnets de dessins, la plume est l’instrument majeur de tous ses travaux, le médium d'un génie qui traversa les siècles.

La Renaissance italienne dans un stylo C'est de la visite du Musée Idéal de Léonard de Vinci, une institution unique qui conserve et ne cesse d'élargir la collection de cinq siècles de "léonardisme", qu'est née la volonté d'Omas de créer un stylo en hommage au grand homme. La rencontre avec le professeur Alessandro Vezzosi, chercheur et expert de la vie et de l'œuvre du génie, directeur et fondateur de ce musée, allait fournir l'occasion rêvée à cette illustre maison italienne de signifier sa passion pour la Renaissance en général, pour Vinci en particulier.

Ce sont donc les esquisses et certains dessins du maître qui servirent d'ébauches à un objet d'excellence dont le nom emprunte à la Renaissance tout son désir de connaissance. "Ingegno Scrittorio", puisque c'est son nom, évoque l'œuvre léonardienne dans toute sa splendeur. "Ingegno" parce que géniales et ingénieuses furent ses inventions mises au service des rois et des princes, François Ier, Duc de Milan ou Cesare Borgia en tête.

"Scrittorio" parce que ce protagoniste emblématique de son époque des Lumières se distinguait par une graphie particulière, dans son écriture comme dans ses dessins. Cette écriture quasi divine se reconnaissait grâce à trois caractéristiques récurrentes qui distinguaient ses feuillets manuscrits de tout autre : la supériorité de la "main gauche" que l'on taxait de main du diable (depuis toujours le jeune Léonard était gaucher), le rapport entre le mot et l'image, enfin la continuité dynamique du signe démontrant souvent l'usage d'un outil d'écriture original. Dans les feuillets annotant ses observations scientifiques ainsi que ses inventions, on trouve des aide-mémoires qui soulignent que Léonard de Vinci attribuait au "graffiô", l'instrument destiné à écrire et à dessiner, une importance primordiale. La pureté des lignes, l'équilibre des formes et l'harmonie des couleurs sont le dénominateur commun des modèles de stylos Ornas. Petits chefs d'œuvre de technologie et de savoir-faire initiés par Armando Simoni, le fondateur, Angelo Malaguti, son gendre, ou Gianluca, son petit-fils, ces stylos se révèlent souvent être des objets hors du temps qui servent de véhicules à la volonté d'art et de connaissance. Baptisé "Ingegno Scrittorio" ce stylo s'inspire des dessins du Code Atlantique défini par le maître. Les roses et les nœuds apposés sur le corps même du stylo, des matières nobles et précieuses, l'or ou l'argent, font de l'objet une grande précision à laquelle la minuscule bille avec cabochon qui orne la partie terminale, confère une noblesse presque royale. Clin d'œil ou coïncidence, sa plume simple et aérodynamique, dessinée en 1971 dans les bureaux d'Omas, fut déjà baptisée Rinascimento. Une belle manière de célébrer la Renaissance avant même d'en avoir rencontré son précurseur

 

Extrait du n° 2 LE STYLOGRAPHE (Novembre 2002)

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Commentaires
D
Bonjour,<br /> <br /> Où est l'historique de la maison Omas ?<br /> <br /> Slts,<br /> <br /> Daniel
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