Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Espace Ecriture
3 janvier 2019

OMAS L'Arco

OMAS L'Arco

Si grâce à l’ébonite Armando Simoni a pu donner naissance au style Omas, la limitation des couleurs    est vite devenue un obstacle à sa créativité. Le Celluloïd va lui permettre, au contraire, de créer des tonalités d'une exceptionnelle qualité, qui n'ont pas encore été toutes recensées.

En 1932, l'utilisation du Celluloïd est à son apogée avec l'« Extra », l'un des modèles les plus prestigieux de la firme de Bologne. Comme ceux du « Doric » de Wahl, le corps et le capuchon de l'« Extra » sont décagonaux. Le stylo comporte une bague à motif de grecque. La qualité de fabrication de l'Italien est néanmoins supérieure à celle de Wahl, qui abandonne le « Doric » en 1941. Technicien de talent et esthète, le fondateur d'Omas comprend que le Celluloïd peut lui fournir tous les éléments qui font la réussite d'un stylo : la légèreté de la plume, la résistance aux chocs et à la pression, l'isolation thermique, la stabilité au contact de l'encre et, par-dessus tout, une qualité et un choix de couleurs inégalées.

En 1984, l'« Extra » est rebaptisé « Paragon » et fabriqué en ébonite noire. La même année, pour sublimer cette nouvelle création, le « Paragon » est réalisé en Celluloïd « Arco ». Parmi tous les nouveaux coloris proposés par Omas, l'« Arco » est sans doute le plus beau Marron nacré, il laisse apparaître sur le stylo, quand celui-ci est fermé, un motif en forme d'arc, d'où son nom. La matière ainsi teintée ressemble à de l'aventurine ou à du bois fossilisé. Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des marques remplacent le Celluloïd par le plastique moulé. En effet, le Celluloïd, utilisé depuis 1923, est instable, hygroscopique ou noircit avec le temps au contact du caoutchouc. Il cristallise, et il arrive qu'il implose ou explose ! Ornas est le seul à avoir obtenu un Celluloïd qui ne bouge pas avec le temps. Cette matière a trouvé son application la plus parfaite dans le « diamant des stylos », comme on l'appelle, en raison de ses douze facettes et de ses extrémités coniques, similaires à celles d'un brillant. Il n'a jamais cessé d'être fabriqué depuis 1932.

 

Extrait de 100 Stylos de Légende de Nathalie Valax, Isabelle Chabeur et Bruno Lussato édité en Septembre 2001 chez les Editions SOLAR Paris

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Espace Ecriture
Archives
Publicité