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Espace Ecriture
27 avril 2013

Histoire de l'Ecriture (7) : Premières lettres

L’épitaphe grecque la plus ancienne connue orne un vase d’argile du VIII’ siècle av J.C Elle rappelle clairement l’écriture phénicienne. Cependant, les Grecs ne se contentèrent pas de cette écriture aux 22 consonnes. Vers le Ixe siècle av.j-c. Ils proclamèrent certaines consonnes comme voyelles, sans autre forme de procès. L’alphabet, tel que nous le connaissons aujourd’hui, était né. À l’instar les Phéniciens, les Grecs écrivaient la première ligne de droite à gauche, puis la suivante de gauche à droite, etc. IL fallut attendre le IV siècle pour que l’écriture et la lecture exclusivement de gauche à droite s’imposent. Les Grecs accordaient de la valeur à une belle écriture, en particulier lorsque, gravée dans la pierre, elle devait être transmise à la postérité. Les 24 lettres de l’alphabet grec – dont alpha est la première lettre – s’intégraient dans un contour carré et s’alignaient sur une ligne avec un intervalle très régulier. À partir de l’écriture en majuscules, gravée au burin, la « capitalis », se développe une écriture plus simple, les minuscules grecques. L’écriture en minuscules était celle d’Eschyle, Homère, Archimède et Pythagore, et l’on utilisait alors un stylet en os ou métal sur des tablettes de bois recouvertes de cire ou de blanc. En outre, le calame des Égyptiens était toujours utilisé pour écrire sur les papyrus ou les peaux d’animaux.  

Les Romains s’envoyaient de petites « tabella» : Les conquérants romains s’accaparèrent l’alphabet et étrusque. Les lettres A, B, E, Z, I, K, M, N, 0, T, X et Y demeurèrent inchangées. Les autres furent adaptées à partir de l’alphabet grec. L’écriture romaine se caractérise par ses lignes fines et épaisses, comme un trait de pinceau et ses sérifs (petites extensions en terminaison des caractères). Les Romains empruntèrent également aux Grecs le papyrus, sensible à l’eau, appelé alors charta le parchemin robuste (membrana) ainsi que les tablettes de cire. Pour le courrier et les courts messages, on envoyait a son destinataire une tablette, la «tabella », laquelle, une fois les caractères effacés pouvait servir de support à un nouveau message et être à l’expéditeur. Le lettré portait son stylet constamment sur lui, dans un fourreau. En cas de danger, il pouvait s’en servir comme arme : César blessa Cascal, un de ses assassins, avec un stylet de métal.   Afin de protéger des tablettes de cire contre les falsifications, elles étaient régulièrement fabriquées en triple et conservées sous scellés. Ces duplicatas étaient appelés «exemplaires ». Il existait déjà une écriture abrégée dans la Rome Antique : des sténographes consignaient les discours des hommes politiques du Forum romanum ou du Capitole dans des « noue vulgaris» avant de les retranscrire en écriture intégrale, puis de les diffuser.

Extrait de STYLOS PLUMES ET CRAYON " La culture de l'écrit de Mr Barbro Garenfeld aux éditions H.F ULLMAN (ouvrage disponible à la boutique)

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