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Espace Ecriture
10 décembre 2018

CARAN D'ACHE Histoire

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Elégance et raffinement des formes, originalité des matériaux et diversité des mélanges et des techniques caractérisent les produits CARAN d’ACHE. Avec cet amour de la qualité qui caractérise la tradition artisanale suisse, haute technologie et esthétique se marient pour former un ensemble d’une grande sensibilité. Les départements de recherche et développement consacrés à la production d’instruments et de couleurs pour peintures artistiques se retrouvent dans une association originale, mêlant tradition et modernité. Au fil de ses quatre-vingts années d’existence, cette entreprise familiale, toujours indépendante aujourd’hui, s’est acquis une renommée internationale par ses créations originales en matière de produits pour la peinture, le dessin et les instruments d’écriture.

En 1924, Arnold Schweitzer fit l’acquisition à Genève de la « Fabrique de crayons Ecridor », fondée en 1915, et qu'il rebaptisa « Fabrique Suisse de Crayons Caran d'Ache ».
Pour la dénomination « Caran d’Ache », il s’inspira du pseudonyme d'Emmanuel Poiré, célèbre caricaturiste français de la Belle Epoque,
Karandash est une transcription phonétique du mot russe désignant le crayon à papier.

En 1929, la société marqua son époque et imprima son sceau dans l’histoire des instruments d’écriture en lançant le premier porte-mine au monde entièrement réalisé en métal et doté d’un mécanisme à pinces, le Fixpencil.

En 1930, le portemine mécanique Ecridor, également en métal, fit son entrée. Grâce à l’utilisation de ce matériau, il était désormais possible de graver l’outil à la main et de lui donner une configuration artistique avec des métaux précieux tels que l’or et l’argent.

En 1947, le portemine Ecridor est produit en édition limitée à 1000 pièces pour le quartier général des forces américaines stationnées en Allemagne. Un an plus tard, Caran d’Ache révolutionna le monde du dessin avec le Prismalo, la seule gamme de crayons de couleur au monde, dotés d’une mine soluble à l’eau.

 

La société connut le même succès en matière de peintures. En 1953 fut commercialisé le premier stylo à bille Ecridor,
lequel s’inscrivait alors pleinement dans l’esprit du temps. La particularité du stylo-bille Caran d’Ache réside dans la mine d’encre au nom évocateur de Goliath,
laquelle présente un volume cinq fois supérieur à celui d’une mine standard. Avec cet article, Caran d’Ache resta également fidèle à la devise de la maison, à savoir la qualité des produits associée à une grande conscience écologique. Celle-ci ne se traduit pas uniquement par la longue durée de vie des produits et la valorisation des matériaux recyclables, mais aussi notamment par l’utilisation de métal pour l’enveloppe de la mine d’encre Goliath.

En 1970, le Madison marque la commercialisation du premier stylo àplume, dans une collection luxueuse, avecun clip en forme d’épée médiévale. Ainsi, le Madison venait compléter le duo portemineet stylo à bille créé en 1953. C’est égalementdepuis 1970 que l’abréviation « Cd’A » est utilisée. En 1983 est lancée la collection Hexagonal, en laque de Chine véritable. La forme hexagonale diffuse une élégance naturelle etse positionne bien en main, à l'instar de la configuration originale du crayon à papier.

 

 

Les années 1990 voient apparaître une série de créations de nouveaux instruments d’écriture, tels que la collection Genève en 1993 laquelle célébrait la redécouverte de l’écriture manuscrite et la collection Privée en 1994, s’adressant aux collectionneurs.

 Dans le cadre de la foire internationale de Bâle, dédiée aux joyaux et bijoux, Caran d’Ache présenta en 1995 le Genève Diamonds en or massif 18 carats avec 4 255 diamants Top Wesselton VS, dont la valeur est estimée à 150 000 francs Suisses. Une véritable sensation ! Le Madison Diamonds, un stylo à bille avec or 18 carats et diamants pour 635 carats issu de la Collection Joaillerie, est entré en 1995 dans le Guinness Book des records comme le « stylo à bille le plus cher du monde ». En l’honneur d’Antoni Gaudi (1852-1926), l’architecte catalan du modernisme, Caran d’Ache créa en 1998 la collection La Modernista, inspirée par les mosaïques chamarrées et les arabesques exotiques de ce courant artistique. Le nombre limité réalisé fait référence à la première Exposition universelle qui se tint en 1888 à Barcelone. Le chef-d'œuvre, le stylo plume La Modernista Diamonds, s'orne de 5 072 diamants de qualité Top Wesselton VS pleine taille, affichant un poids total de20 carats. Ces diamants sont complétés par96 rubis, agencés au sommet du capuchon et formant le monogramme « Cd’A ». En 2001, cet instrument d’écriture unique est déclaré « le stylo le plus cher du monde »La Poya, la Gotica, Hamony, Matterhorn et la version anniversaire de l’Ecridor pour les 80 Ans de l’entreprie constituent d’autres éditions limitées de très haute volée avec 80 unités en or massif, ainsi que 800 sets stylo à bille - portemine en argent massif. Avec l’édition limitée 1010, Caran d’Ache rendit hommage en 2007 à la haute horlogerie suisse. Dans un vaste travail de collaboration au sein des ateliers genevois, designers, ingénieurs, artisans et sertisseurs transférèrent les caractéristiques des montres sur les instruments d’écriture : en- grenages stylisés sur le fût et la plume, la couronne du bracelet-montre et le balancier à l’extrémité du fût.

Dans la collection Varius, le stylo plume Ivanhoes. été revêtu d’une « cotte de maille », Pour la série Léman Bicolor, les designers optèrent spontanément pour des coloris vivants et chauds et s’inspirèrent de la puissance des pigments utilisés pour la fabrication des crayons de couleur, des craies pastel et des peintures
Extrait de : Stylos Plumes et crayons, la culture de l'écrit par Barbro Garenfeld et Dietmar Geyer aux éditions  H .Fullman

 

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