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Espace Ecriture
10 décembre 2018

CARTIER Histoire

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Les instruments d’écriture ne constituent qu’une part infirme de l'ensemble de la gamme axée sur les bijoux et les montres, mais restent tout aussi inimitables à l’instar des produits de luxe qui ont fait la renommée mondiale de Cartier.

 

La Maison Cartier fut fondée en 1847 lorsque Louis-François Cartier (1819—1904) reprit la joaillerie de son maître Adolphe Picard à Paris. À partir de 1853, Cartier étendit son activité à la clientèle privée. En 1874, le fils de Cartier, Alfred, reprit l’affaire et commercialisa en 1888 la première montre-bracelet.

Alfred Cartier transmit la direction de la maison à ses fils, Louis, Pierre et Jacques.

Pierre et Jacques s’installèrent à New York et Londres. Louis assura la pérennité du site parisien et acquit à la marque une renommée internationale en s'élevant, à l’instar de son père et de son grand-père, au rang de pionnier et de maître dans son domaine et en créant des styles résolument nouveaux. Toutefois, tout en innovant, il ne perdit jamais le style classique de vue. Louis Cartier connut la renommée internationale en 1904 avec la première montre destinée aux aviateurs développée pour et avec son ami Alberto Santos-Dumont, pionnier de l’aviation brésilien, et qu’il baptisa du nom de ce dernier. Le modèle Santos est orné de vis apparentes.

A la fin du XIX e siècle, outre les bijoux, Cartier s’intéressa davantage aux objets du quotidien, de tous genres, y compris les instruments d’écriture. Des croquis esquissés à la main et datant de 1860 illustrent chaque menu détail d’une plume de jaspe ou d’un stylo plume en or. Des portemines avec systèmes à pression sont ornés d’émaux aux couleurs irisées, des commandes spéciales réalisées pour des particuliers, à l’instar du crayon à papier rose tendre du baron Henry de Rothschild, doté d’une rose inclinable.

Cartier célèbre l’instrument d’écriture avec prestige. En 1909, les premiers stylos plume avec réservoir à encre et capuchon en émail Pékin sont une véritable invitation au voyage pour leurs propriétaires. Vers 1910, Cartier se lança dans une très importante production d’instruments d'écriture.

En 1924, Cartier commercialisa sa première série d’instruments d’écriture en onyx, pierre de lune et opale. Elle rencontra un très grand succès. Le maharadja de Kapur-thala portait un intérêt particulier aux instruments d’écriture et ouvre-lettres avec horloge miniature intégrée, au point qu’il en commanda immédiatement un grand nombre d’exemplaires.

En s’adaptant à l’air du temps, Cartier intégra en 1925 des miniatures symboliques de la culture indienne sur le fût d'un stylo plume de laque noire. Cartier réussit toujours à donner une note exclusive à ses instruments d'écriture, comme ce modèle doté d’un pendentif extractible en or et émail noir. En1950 fut commercialisé un porte-mine à mécanisme à pression d'un nouveau genre, en argent fileté avec lampe de poche électrique intégrée.

Dans les années i960, les instruments d'écriture mêlant or et bambou firent véritablement fureur tandis qu’en 1970, Cartier s'enorgueillissait de nouveaux succès avec un stylo aujourd’hui baptisé Stylo Diabolo de Cartier. et dont la forme ovale fut un véritable défi à la technique. En 1973, avec les « Must de Cartier », Cartier développa un nouveau concept, véritable jalon révolutionnaire dans l’histoire de l’industrie du luxe et une ligne de produits dans le secteur des instruments d’écriture qui devint, vraisemblablement, l'une des plus grandes spécificités de la marque.

Pour son cent-cinquantième anniversaire, Cartier créa en 1997 notamment la collection Louis Cartier dans diverses versions. Cartier créa ce stylo « magique » pour tous les amoureux de l'écriture, lequel compte parmi les chefs-d'œuvre de la marque, tant par son esthétisme consommé que sa perfection technique. Avec une élégance unique et une qualité d’écriture incomparable, il constitue un véritable hommage à Louis Cartier, dont l’esprit à la fois élégant et créatif anime toujours le 13, rue de la Paix ;

Extrait de « La culture de l’écrit » avec Barbro Garenfeld et Dietmar Geyer Dietmar

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