Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Espace Ecriture
21 janvier 2019

Comment ça marche ? LES PLUMES

18 Comment ça marche LES PLUMESAvec le conduit d’alimentation, la plume est la pièce essentielle du stylo

Elle doit posséder beaucoup de qualités : glisser sur le papier avec souplesse et élasticité et résister à l’acidité de
l’encre. Insensible à la corrosion, l’or devient le matériau idéal dès que l’on pallie l’usure consécutive au
frottement sur le papier. La solution consiste à fixer un élément dur à l’extrémité des becs ( iridium, rhodium...).

De nature, l’or est mou et pour le rendre ferme, il est nécessaire de le renforcer en le mélangeant à d’autres
métaux. L’or bénéficie d’une " mesure " particulière exprimée en carats. Rappelons d’abord ce qu’est le carat,
unité de mesure qui sonne bien à l’oreille mais dont la définition est un peu floue. C’est, exprimée en vingt-
quatrième de la masse totale, la quantité d’or fin contenue dans un alliage de ce métal. L’or fin, ou pur, est donc
de 24 carats. En millième le carat vaut 41.66 millièmes ( 24 x 41.66.. =1000.00 ) L’or à 18 carats est au titre de
750 millièmes, et l’or à 14 carats au titre de 585 millièmes. La plupart des plumes de stylo sont en or à 18 carats.
En France aucun objet ne peut être commercialisé avec de l’or à moins de 18 carats. Les deux autres éléments de
l’alliage sont le cuivre et l’argent :

14 carats = 14 Au + 6 Cu + 4 Ag
18 carats = 18 Au + 3 Cu +3 Ag

Ces alliages sont soumis à des analyses métallographiques très fines Ils ne doivent comporter aucune impureté qui
altère leurs propriétés.

La fabrication des plumes d’or comporte un grand nombre d’opérations :

=>  Laminage d’un lingot de 10 à 20 mm d’épaisseur. Plusieurs passes et recuits ( pour resttituer la
malléabilité ) sont nécessaires avant d’obtenir une épaisseur de 0.3 à 0.6 mm. Un recuit intervient à chaque
doublement de longueur, sauf pour le dernier où l’or est écroui. Les laminages ultérieurs, ainsi que toutes les
opérations sous les presses à balancier, s’opéreront à froid, l’écrouissage ainsi obtenu étant indispensable pour
donner à la plume son élasticité et sa capacité à reprendre sa forme initiale.

=> Découpage des premiers flans ou dés.

=> Soudage de la pointe d’iridium ou rhodium au chalumeau à acétylène.

=> La soudure ayant fait fondre l’or autour de la pointe d’iridium, dénudation de celle-ci à la meule.

=> Laminage du flan entre deux cylindres creusés d’une gorge pour épargner la pointe. Les flancs
s’allongent. Ce laminage laisse 0.3 mm à 0.6 mm d’épaisseur au niveau des futurs becs, mais la réduisent jusqu'à
environ 0.1 mm au niveau du corps et de la queue. On comprend aisément que le bec soit plus épais et qu’un
amincissement du corps favorise la souplesse, mais une autre raison pousse à réduire le plus possible l’épaisseur
au niveau de la queue. Ce n’est pas l’économie d’or ainsi obtenue, mais l’ajustage serré de la plume entre le
conduit et la section.

=> Découpage des deuxièmes flans, sous une presse à balancier équipé d’un poinçon et d’une matrice.

=> Marquage et perçage de l’œil sous une presse

=> Cambrage de la plume sous une presse

=> Fendage de la pointe jusqu'à l’œil avec un disque

=> Second meulage du grain d’iridium donnant sa qualité définitive à la plume : fine, moyenne, large...

=> Polissage de la plume, dépolissage de sa face interne (pour mieux retenir l’encre)

Suivent ensuite divers contrôles (élasticité, calibrage de la pointe, trait, etc.…) aujourd’hui largement automatisés.

Une plume classique moyenne pèse environ 30 centigrammes, les plus petites 15 centigrammes, les plus grosses
dépassant rarement 50 centigrammes. Le plus souvent unicolores, elles peuvent aussi recevoir un placage
électrolytique partiel de rhodium qui produira une surface blanche contrastant subtilement sur le jaune.

Les numéros qui sont parfois estampés sur le corps indiquent la taille dans la gamme de la marque.

Il ne faut pas confondre la taille de la plume, le type de la pointe et la qualité de la plume.

La taille concerne les dimensions de la plume (petite, grande, moyenne, etc.…).

Le type décrit les caractéristiques de la pointe (extra-fine, fine, moyenne, large, carrée, oblique à gauche ou à
droite, et moyenne, etc.…)

La qualité fait référence à son comportement (souple, demi-souple, dure, etc...)

Actuellement, un grand nombre de stylos sont équipés de plumes en acier

De notables progrès dans la fabrication des aciers inoxydables ont permis d’obtenir des plumes d’acier dont la
qualité est presque comparable à celle des plumes en or. Dans ces alliages, le chrome joue un rôle essentiel dans la
résistance à la corrosion. Le nickel assure la stabilité. Les plumes d’acier sont commercialisés sous deux
apparences. Soit avec leur couleur naturelle, soit après avoir été recouverte d’une fiche couche d’or par
galvanoplastie.

 

 Laminage d’un lingot de 10 à 20 mm d’épaisseur. Plusieurs passes et recuits ( pour resttituer la
malléabilité ) sont nécessaires avant d’obtenir une épaisseur de 0.3 à 0.6 mm. Un recuit intervient à chaque
doublement de longueur, sauf pour le dernier où l’or est écroui. Les laminages ultérieurs, ainsi que toutes les
opérations sous les presses à balancier, s’opéreront à froid, l’écrouissage ainsi obtenu étant indispensable pour
donner à la plume son élasticité et sa capacité à reprendre sa forme initiale.

=> Découpage des premiers flans ou dés.

=> Soudage de la pointe d’iridium ou rhodium au chalumeau à acétylène.

=> La soudure ayant fait fondre l’or autour de la pointe d’iridium, dénudation de celle-ci à la meule.

=> Laminage du flan entre deux cylindres creusés d’une gorge pour épargner la pointe. Les flancs
s’allongent. Ce laminage laisse 0.3 mm à 0.6 mm d’épaisseur au niveau des futurs becs, mais la réduisent jusqu'à
environ 0.1 mm au niveau du corps et de la queue. On comprend aisément que le bec soit plus épais et qu’un
amincissement du corps favorise la souplesse, mais une autre raison pousse à réduire le plus possible l’épaisseur
au niveau de la queue. Ce n’est pas l’économie d’or ainsi obtenue, mais l’ajustage serré de la plume entre le
conduit et la section.

=> Découpage des deuxièmes flans, sous une presse à balancier équipé d’un poinçon et d’une matrice.

=> Marquage et perçage de l’œil sous une presse
4> Cambrage de la plume sous une presse
=> Fendage de la pointe jusqu'à l’œil avec un disque

=> Second meulage du grain d’iridium donnant sa qualité définitive à la plume : fine, moyenne, large...

= Polissage de la plume, dépolissage de sa face interne (pour mieux retenir l’encre)

Suivent ensuite divers contrôles (élasticité, calibrage de la pointe, trait, etc.…) aujourd’hui largement automatisés.

Une plume classique moyenne pèse environ 30 centigrammes, les plus petites 15 centigrammes, les plus grosses
dépassant rarement 50 centigrammes. Le plus souvent unicolores, elles peuvent aussi recevoir un placage
électrolytique partiel de rhodium qui produira une surface blanche contrastant subtilement sur le jaune.

Les numéros qui sont parfois estampés sur le corps indiquent la taille dans la gamme de la marque.

Il ne faut pas confondre la taille de la plume, le type de la pointe et la qualité de la plume.

La taille concerne les dimensions de la plume (petite, grande, moyenne, etc.…).

Le type décrit les caractéristiques de la pointe (extra-fine, fine, moyenne, large, carrée, oblique à gauche ou à
droite, et moyenne, etc.…)

La qualité fait référence à son comportement (souple, demi-souple, dure, etc...)

Actuellement, un grand nombre de stylos sont équipés de plumes en acier

De notables progrès dans la fabrication des aciers inoxydables ont permis d’obtenir des plumes d’acier dont la
qualité est presque comparable à celle des plumes en or. Dans ces alliages, le chrome joue un rôle essentiel dans la
résistance à la corrosion. Le nickel assure la stabilité. Les plumes d’acier sont commercialisés sous deux
apparences. Soit avec leur couleur naturelle, soit après avoir été recouverte d’une fiche couche d’or par
galvanoplastie.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Espace Ecriture
Archives
Publicité