LE SOPHIA (Edition Montégrappa)

Ce stylo est à lui seul une histoire, celle de l’écriture :

Un par un, tous les thèmes minutieusement gravés à la main et ajourés à l’or rose et jaune, illustrent les fondements de la sagesse dans l’histoire de l’humanité et rendent hommage aux influences grecques, latines et égyptiennes qui l’ont façonnée.

Sur le capuchon, le cartouche de la mythique Cléopatre. Le sceau en hiéroglyphes de la dernière reine de la dynastie des Ptolémée, côtoie la fameuse pierre de Rosette. Cette stèle de granit noir, découverte par les soldats de Napoléon Bonaparte dans un village de l’embouchure du Nil, permit au jeune prodigue français Jean François Champollion, de déchiffrer enfin les hiéroglyphes égyptiens, en 1822. Elle portait un même texte écrit dans trois écritures différentes : grec copte, démotique et hiéroglyphes. Un fragment de document copte, variante du grec utilisé en Egypte du temps de Ptolémée, est d’ailleurs reproduit ainsi qu’un exemple d’écriture en démotique, cette langue populaire, crée pendant la 25° Dynastie. C’était une version simplifiée de l’égyptien royal, utilisée surtout dans les textes administratifs. L’énigmatique Sphinx, gardien des Pyramides qui défient le temps, côtoie Thot, dieu des scribes et de la sagesse à qui les égyptiens attribuaient l’invention de l’écriture. C’est pharaonique. L’agrafe cannelée, évoque les colonnes, en faisceaux de papyrus, reproduites dans la pierre pour imiter la nature.

Le corps du stylo s’inspire de la célèbre œuvre du peintre Raphael. Avec l’école d’Athènes, située dans la salle de la Signature de la chapelle Sixtine à Rome, c’est toute la culture italienne qui s’exprime. Dans cette salle, le pape Jules II, qui avait commandé ce chef-d’œuvre à ce peintre si talentueux, paraphait les actes importants de son gouvernement et y appliquait les sceaux. Dans cette magnifique fresque, Platon et Aristote discutent passionnément au milieu d’une foule de philosophes et de sages de l’Antiquité à la recherche de la Vérité. Ils ne sont pas toujours d’accord. Platon (représenté avec une longue barbe blanche sous les traits de Léonard de Vinci) qui tient le Timée, un de ses derniers dialogues, pointe le doigt vers le ciel, monde des idées, tandis qu’Aristote qui porte le volume de l’Ethique, montre la terre. Le geste horizontal d’Aristote symbolise l’esprit positif, tandis que le mouvement vertical de Platon fait allusion à la contemplation des idées auxquelles il veut donner le rôle principal. A chacun sa vérité ! Plus bas, Pythagore, le grand mathématicien, sous le regard attentif de ses élèves, dont Télange, explique les principes Diatesseron. Le Télange tient la Deka, l’ensemble des chiffres sur lesquels devait se fonder l’harmonie de l’univers. Ces deux groupes de personnages ont été repris en motifs gravés avec une finesse de détails inouï.

La plume en or : est décorée de la silhouette du dieu Thot.

Chargé d’histoire et d’émotions, ce stylo met toute la sagesse humaine au bout des doigts.

Comme disait Proust : On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même…car elle est un point de vue sur les choses…

Tirage limitée de1200 Stylos plume en argent massif  (la longueur du NIL du Soudan au Caire est de 1200 Km)