PILOT Histoire

En 1918 Ryosuke Namiki, professeur à l’école de la Marine marchande le Tokyo, posa la première pierre du Pitot Pen, Il avait déjà trouvé de l’iridium à Hokkaido pour les plumes ainsi que de l’osmiridium, un alliage d’iridium, d’osmium, de ruthénium, de platine, de rhodium et d’or. Il voulait améliorer les instruments d’écriture de dessin existants dont l avait besoin pour son rayait Pour le Japon, cela fut une révolution car le stylo plume remplaça stylo plume remplaça progressivement le pinceau, l‘ instrument d’écriture traditionnel. Les plumes d’or de Namiki renforcées à la pointe de petits grains d’osmiridium étaient tellement souples, lisses et flexibles l’on pouvait écrire les kanji japonais, des idéogrammes compliqués, pour lesquels jusqu’ici seul e pinceau était adapté. En 1925 Namiki fit breveter un procédé pour l’utilisation d’une laque sur le corps des instruments d’écriture afin de les protéger des rayures et d’éviter la décoloration. Ensuite, avec la maîtrise de la décoration maki-é dont la tradition remonte à 7000 ans, Namiki connût un succès considérable en Europe et aux Etats Unis dès les années 30 et perdure encore de nos jours…Une étude particulière sera consacrée ultérieurement à cette activité.

Afin de surmonter les difficultés économiques et de s’adapter aux progrès technologiques, à partir de 1938 Namiki exploita des instruments d’écriture fonctionnels sous la marque Pilot (en référence aux capitaines de bateau). Une bouée de sauvetage fut choisie comme logo. Les stylos plume utilisant la technique maki-é conservèrent l’appellation Namiki. Comme beaucoup d’autres, les fabricants d‘instruments d’écriture souffrirent du contrôle des prix imposé par le gouvernement japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Cela concernait surtout l’or et le cuivre. C’est pourquoi les tubes des stylos plume furent fabriqués en ébonite ou en alumite de l’aluminium argenté, et que les plumes d’or furent remplacées par des plumes d’acier. Peu après la guerre, le nombre de fabricants japonais de stylos plume augmenta très fortement. Ils proposaient majoritairement des produits de qualité moyenne. Ensuite, une augmentation de la qualité mais aussi des innovations stylistiques et techniques permirent de proposer des instruments de qualité. Le stylo plume à levier 53R-T, se vendit très bien et le Pilot 200 de 1955 encore mieux. « L’Ultra Super 500, un modèle de 1957 avec très grosse plume d’or incorporée, est aujourd’hui une pièce de collection rare et très prisée.

Capless, histoire d’un stylo devenu culte : Il aura fallu 6 ans aux ingénieurs de PILOT pour mettre au point et lancer sur le marché japonais le premier Capless. Un stylo à plume rétractable sans capuchon, comme l’indique Son nom anglais. C’est en 1963 que le Capless est commercialisé pour la première fois à Tokyo. Il était à l’époque doté d’un système de rotation. En 1964, à l’occasion des JO de Tokyo, c’est la version « poussoir» qui est créée. Pas moins de 18 différentes pièces entrent dans la composition de la seule partie haute du stylo. D’ailleurs, le Capless obtient au Japon en 1965 le prix de la haute technologie. Depuis, ce stylo mythique a conquis le monde entier. Intemporel, décliné aujourd’hui dans 3 versions différentes de stylo à plume et également en roller, il est proposé, avec une plume 18K fine, moyenne ou large dans plus de dix couleurs avec une agrafe dorée ou rhodiée. Stylo absolument génial, grâce à son bouton poussoir, on l’utilise comme un stylo bille rétractable : un clic pour faire sortir sa plu me, un autre pour la faire rentrer. Pas de capuchon lue l’on risque de perdre et pourtant une étanchéité à toute épreuve grâce au minuscule obturateur qui, fermé, empêche même la poussière de rentrer. L’encre ne sèche jamais et le stylo est toujours prêt.

Extrait de Stylos, crayons et plumes « La Culture de l’écrit » de Mr Barbro Garenfeld aux Editions H.F ULLMANN et de Les plus beaux Stylos du monde, éditions annuelles du STYLOGRAPHE.

Site PILOT http://www.pilotpen.fr/fr/